Depuis le 1er janvier, l’indice national de la qualité de l’air au quotidien, l’indice Atmo, a évolué. Il permet désormais de mieux appréhender la pollution dans toute sa diversité, et de fournir aux citoyens une information localisée leur permettant d’adapter leur comportement et de préserver leur santé lorsque la qualité de l’air est dégradée.

> Principales évolutions 

- L’indice intègre désormais les PM2,5 (particules de diamètre inférieur à 2,5 microns). Très petites, elles pénètrent plus profondément dans les voies respiratoires et ont des impacts sanitaires importants.

- Il aligne ses seuils sur ceux de l’indice européen et se rapprochera de ceux de l'OMS.

- Il est calculé sur toutes les communes du territoire (et non plus uniquement sur les agglomérations de plus de 100 000 habitants) et répond donc mieux au besoin d’une information sur la qualité de l’air près de chez soi.

- Le nouvel indice se compose de 6 couleurs, 6 qualificatifs et 6 pictogrammes (contre 10 auparavant), qui correspondent à des recommandations sanitaires et comportementales.

> Comment se calcule le nouvel indice ?

Le nouvel indice est calculé quotidiennement, à partir des concentrations de 5 polluants réglementés : les particules fines d’un diamètre inférieur à 10 micromètres, celles dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres, le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et le dioxyde de soufre (SO2).

> Plus d’épisodes de pollution

La prise en compte des particules fines PM2,5 et les changements de seuils vont entraîner une augmentation du nombre d’épisodes de pollution. Cela résulte de la méthode de calcul et non d’une dégradation de la qualité de l’air : celle-ci tend globalement à s’améliorer depuis vingt ans.

Consultez l’indice Atmo d’Écully : https://www.atmo-auvergnerhonealpes.fr/