La Greysolière
La Greysolière - chemin de grandvaux
Autre nom : Castel du Prince
L'origine de la greysolière
Les premier propriétaires connus sont, en 1380, Jean Turelle et son épouse. En 1473, le notaire lyonnais Pierre Poculot possède le domaine qui appartient au XVIIe siècle à la famille de Ferrus, échevins lyonnais. La famille Masso de la Ferrière l’acquiert du début du XVIIIe siècle et le cède à André Baréty en 1754. Le domaine, qui couvre alors 17 ha est réuni aux autres possessions d’André Baréty Celui-ci, trouvant la maison inconfortable, fait bâtir le château de Malrochet en 1783 ; la Greysolière devient alors une ferme de la propriété.
Au fil de l'histoire...
En 1857, le domaine Baréty-Jars est divisé ; La Greysolière est cédée avec 12 ha de terres au négociant lyonnais Louis-Antoine Payen qui construira au nord du domaine le château de la Roseraie en 1863. Le bâtiment de la Greysolière conserve sa fonction agricole jusqu’à sa vente en 1959. Le docteur Annet Fustier, nouveau propriétaire, s’engage alors avec passion dans un inlassable travail de restauration, obtenant le classement du bâtiment à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Après le décès du docteur Fustier en 2008, ses deux fils, Aimery et Thierry, poursuivent son action. La maison est inscrite en totalité y compris le nymphée dans la liste des Monuments Historiques par arrêté du 30 novembre 1992. Les travaux patiemment engagés par le docteur Fustier ont permis de dégager de très nombreux décors peints sur les murs intérieurs.
Les éléments d’architecture caractéristiques de la Renaissance (fenêtres à meneaux, escaliers à cis) ont retrouvé leur aspect d’origine.
Enfin, dans le jardin ; un nymphée est creusé dans la pente du terrain avec une voute en plein cintre surbaissée ; il est doté de murets moulurés, tapissé par endroits de coquilles ; le sol a conservé son dallage de pierre. Les tuyaux de plomb qui apportaient un jet d’eau rafraichissant ont en revanche disparu et la statue de Diane qui ornait le sommet du nymphée a été brisée. La Greysolière possédait également un colombier (« le colombier de Jos »), aujourd’hui hors de la propriété, mais toujours présent derrière l’école de Grandvaux.
Carte
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