La Roseraie
La Roseraie - 27 chemin du Trouillat
Autres noms : La Greysolière, château Payen
L'origine de La Roseraie
En 1857, le soyeux lyonnais Louis-Antoine Payen achète aux héritières Jars la Greysolière et ses 12 ha de terres. En 1863, il confie à l’architecte Louis Frédéric Benoit la construction d’une vaste habitation flanquée de tourelles au nord de la propriété, le château de la Roseraie.
Le paysagiste Gabriel Luizet est chargé de concevoir un parc d’agrément qui prend la place des anciennes terres agricoles.
Au fil de l'histoire...
Au décès de Louis-Antoine Payen en 1893, la propriété revient à son fils Edouard puis, après la disparition de celui-ci en 1926, à son petit-fils Charles.
Le château est loué entre 1940 et 1943 pour abriter une éphémère école des cadres féminins qui reçoit la visite de l’épouse du maréchal Pétain.
Le domaine est ensuite occupé par les troupes allemandes jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Après la mort de Charles Payen en 1955, ses 8 enfants doivent se résoudre à vendre le domaine, qui est divisé : le manoir de la Greysolière, qui était transformé en ferme depuis 1780, est cédé au Docteur Fustier en 1959. Le château de la Roseraie est vendu au Centre Henri-Gormand, qui installe une maison d’éducation pour enfants handicapés, dotée d’extensions en 1998 pour abriter l’internat et des salles de rééducation. Le reste des terres, en principe inconstructible (une dizaine d’hectares), est vendu à un promoteur qui en fait le lotissement des Sabines.
Le château de la Roseraie est racheté en 2018 par l’Institut Paul-Bocuse (renommé Institut Lyfe) pour accompagner son expansion et développer l’accueil d’étudiants, à l’étroit sur le site du château du Vivier tout proche.
Cette opération s’accompagne d’une restauration du château, de la démolition des extensions de médiocre facture réalisées pour le Centre Henri-Gormand et de la construction de nouveaux bâtiments d’enseignement, mieux intégrés au site.
Carte
Lien vers carte interactive