Le Vivier

Château du Vivier - 1A chemin de Calabert
L'origine du Château
Cyrille Cottin, soyeux, petit-fils de Claude-Joseph Bonnet, achète en 1878 à M. Janoray un terrain agricole de près de 8 ha et une maison à proximité immédiate de celui de son beau-père Louis-Antoine Payen (La Roseraie).
Il confie à l’architecte Laurent Cahuzac la construction d’une vaste demeure néo-gothique dont le gros oeuvre est terminé en 1882 et le chantier achevé en 1884.
Les plans de Cahuzac réservent le rez-de-chaussée à la réception et à la vie familiale et séparent la circulation des propriétaires de celle des domestiques. Une chapelle est incluse dans le bâtiment et dotée de vitraux de Bégule et Baron.
De vastes dépendances sont bâties à proximité du château.
Pendant les travaux de construction des bâtiments, Cyrille Cottin charge le paysagiste écullois Luizet de l’aménagement du terrain en un vaste parc d’agrément dont le relief est remodelé et doté d’un étang (étang des Calettes).
Au fil de l'histoire
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le parc est occupé par des troupes allemandes tandis que les héritiers de la famille Cottin continuent à habiter le château pour le préserver.
Malgré le péril de la situation, Paul de Lagarde et son épouse Yvonne Cottin réussissent même à héberger des réfugiés juifs dans leur maison en 1944.
L’après-guerre marque la fin d’un mode de vie et la famille se sépare du domaine en 1955. La Mutualité du Rhône en devient propriétaire et en fait un lieu de loisirs, le "Bol d’air".
En 1977, la mairie d’Écully acquiert la propriété.
Pendant quelques années, l’usage du château reste flou. Des fêtes communales s’y tiennent jusqu’à ce qu’en 1985 le Maire d’Écully, Jean Rigaud, propose d’y accueillir le Centre National des Arts Culinaires que souhaite créer le Ministre de la Culture.
Après diverses péripéties liées aux changements de majorité nationale, la commune se retrouve en 1989 principal financier du projet de construction du " bâtiment pédagogique" édifié à l’arrière du château.
Le coût de l’opération est élevé (23 millions de Francs, principalement empruntés par la commune). Des partenaires privés font défection. La gestion est confiée à une association présidée par Paul Bocuse en 1990. En 1995, le « bâtiment pédagogique » est racheté par la Région, tandis que le groupe ACCOR reprend l’établissement qui est baptisé Institut Paul-Bocuse en 2002.
En 2020, l’institut accueille 1400 étudiants de 72 nationalités différentes.
Son nom change en 2023 pour celui d’Institut Lyfe, dont le campus s’étend au château de la Roseraie, dûment rénové.
Cartes fixe des sites
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